Décret agrivoltaïsme 2024 : ce qu'il faut savoir

Du solaire photovoltaïque sur leurs bâtiments d’élevage 

Des exploitations et convictions différentes,

Des capacités et élevages différents,

Des visions et besoins différents et pourtant…

Un point commun réuni ces trois clients éleveurs : leur volonté de produire une énergie propre et décarbonée sur le toit de leur exploitation. C’est ce qu’on appelle le photovoltaïque agricole.Nul doute aujourd’hui en France, que le monde agricole est une chance pour notre futur énergétique ! avec leurs grands espaces, leurs grandes toitures, leurs besoins de protéger l’environnement dans lequel ils évoluent, les agriculteurs se diversifient et contribuent à 20 % de la production d’énergies renouvelable sur le territoire (Etudes Ademe 2018) et à 13 % environ de la production d’énergie solaire du territoire. (Communiqué de presse FNSEA 23/02/2020).

Mathilde, jeune bergère déterminée et solaire !

C’est le cas de Mathilde, cette jeune agricultrice drômoise de 25 ans, qui s’est penchée sur la question d’une toiture solaire pour des convictions de développement durable. Cerise sur le gâteau, le solaire permet de réaliser l’apport financier nécessaire au prêt de la construction de sa bergerie réalisée par l’entreprise Roiné  spécialiste français des bâtiments bois agricoles et hippiques.  Aujourd’hui, 2 ans après la construction de la Ferme des Capricieuses, Mathilde prend soin en symbiose de son cheptel de 70 chèvres mères en lactation, de 2 vaches pour allaiter ses chevreaux, de 3 cochons engraissés au petit lait et de quelques poules pour assainir la parcelle. Son atelier laitier de transformation de fromages lui permet d’alimenter localement des magasins à la ferme, des marchés, des affineurs et la cantine de son village natal où elle est implantée. « Je suis ravie de pouvoir maîtriser ma chaîne de production et de respecter l’environnement dans lequel je travaille. J’envisage même à terme d’autres projets comme une éolienne et un autre bâtiment solaire en autoconsommation. »

Vaches et solaire : du bon ménage !

Direction la Savoie, maintenant, chez Lionel, associé du GAEC des Thevenons, qui, dans sa réflexion de diversification a ouvert un magasin en circuit court et a investi dans un projet qu’il qualifie « différent des voies traditionnelles ». « A 45 ans, pour anticiper ma retraite, j’ai investi dans une centrale solaire sur la toiture de notre exploitation. Cela me permet d’avoir un revenu complémentaire, sans travail supplémentaire au quotidien si ce n’est la rédaction de deux factures par an à EDF OA : cela change de notre quotidien ! Le projet a mis environ 18 mois à voir le jour : le plus long, c’était l’administratif en amont et le raccordement. Les travaux ont à peine duré trois semaines et n’ont en rien gêné l’exploitation et le travail : ils étaient sur le toit et nous en dessous ! Aujourd’hui, je suis très content du rendement de ma centrale. Tellement que je suis en train de construire deux nouveaux bâtiments solarisés pour augmenter mes capacités de stockage et mon rendement ! »

Damien et Aurélie : des brebis à l’énergie !

Après des études agricoles, une spécialisation en Aveyron dans le rayon du Roquefort, berceau de la brebis laitière, Damien finit son apprentissage chez son futur associé. Il commence sa carrière dans des bergeries tunnels et au bout de 2 ans, Aurélie, sa femme le rejoint à la place de son associé. A cœur de faire prospérer leur exploitation avec leur vision commune du métier, Damien et Aurélie se délocalisent dans la plaine agricole où ils cultivent déjà la grande majorité de leurs parcelles et y implantent deux bâtiments, un dédié au stockage et à leur logement et l’autre à la bergerie et à la traite. « Nous avons choisi le modèle du versement de la soulte pour financer l’apport nécessaire à l’emprunt des bâtiments et ainsi amortir la centrale sur 20 ans pour notre bilan. Ce modèle nous a permis de boucler le financement. » nous a confié Damien. Ce jeune couple vient d’ailleurs d’obtenir le premier prix catégorie Bâtiments Agricoles du Grand Prix Départemental de la construction et de l’aménagement durables.

Pourquoi miser sur le photovoltaïque agricole ?

Vous possédez sûrement des hangars de stockage, des bâtiments d’exploitation ou pour l’élevage d’animaux : des grandes toitures inexploitées sur laquelle l’installation de photovoltaïque peut générer un revenu et valoriser votre toiture ? Vous avez besoin de surfaces complémentaires de stockage ?

Le coût des installations a baissé et les performances ont augmenté : le photovoltaïque est désormais très rentable, et d’autant plus pour les agriculteurs qui disposent de grandes surfaces de toitures bien orientée dans des zones ensoleillées.

Le vrai/faux du solaire photovoltaïque

Testez vos connaissances en 5 minutes et balayez tous vos préjugés sur le solaire photovoltaïque :FAUX : Les panneaux solaires créent un champ magnétique continu identique à celui de la terre, ce qui ne représente donc aucun danger pour l’homme et les animaux. Pour preuve, dans le monde, de nombreuses crèches, écoles ou maisons de retraire hébergent des toitures solaires.

Une centrale solaire : est-ce un placement sûr ? VRAI : si présence du triptyque : soleil inépuisable, EDF qui rachète l’électricité et un bon acteur photovoltaïque pour concevoir, construire et exploiter.
La dette énergétique des panneaux est plus importante que la durée de vie de la centrale ? FAUX :  L’électricité produite par le photovoltaïque n’émet pas de pollution lors de la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique. En revanche, l’énergie grise liée à l’extraction des matériaux, la production, le transport, la mise en œuvre, l’entretien et le recyclage des panneaux a un impact. Il faut en moyenne 1 à 5 ans, en fonction de l’ensoleillement, à un système photovoltaïque pour produire autant d’énergie qu’il en a fallu pour le fabriquer. En général, un panneau a une durée de vie de 30/35 ans et est garanti 25 ans.
Les panneaux solaires ne sont pas recyclables ? FAUX : Un panneau est constitué de silicium, d’aluminium, de composants électriques et de verre. Récemment, Véolia a construit une usine de recyclage de panneaux solaires et elle arrive à recycler plus de 95 % du panneau. La plupart des fabricants adhèrent au programme de recyclage PVCycle : en cas de démantèlement, le fabricant s’engage à venir chercher les panneaux sur palette sur le site.
Après 20 ans, ma centrale ne fonctionne plus ? FAUX : Les panneaux solaires ont une durée de vie de 30/35 ans et sont garantis 25 ans (selon le retour d’expérience des marchés pionniers allemand et japonais). Au-delà, on peut donc les changer, reconduire le contrat avec le développeur, récupérer la centrale ou la démanteler.

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